LE LIVRE SACRÉ DES AFRO-GENÈSE
UN VOYAGE SPIRITUEL
CHAPITRE # 19
Dédié à Jean Roger Moïse
Le dénommé « Pè Yoyo »
Mon cousin
1 : Dans une perspective spirituelle — la vie et la mort ne sont que deux étapes d’un même voyage.
Nos proches — partis vers les « éternités »— ne s’éloignent pas vraiment — ils entrent dans une dimension où l’âme continue son périple — au-delà du temps et de l’espace physique. La croyance en une continuité cosmique nous offre paix et sérénité face à la séparation — en nous rappelant que rien ne disparaît réellement — mais que tout se transforme.
2 : La rencontre dans le lieu ancestral d’Ifé — un symbole de retrouvailles éternelles
Selon cette vision — une courte période de quelques jours pourrait suffire avant de se retrouver dans un lieu sacré et intemporel : le Lakou d’Ifé d’Ipha. Là-bas — La-Vil-O-Kan — dans un terroir luxuriant et sublime — l’âme retrouve ses origines et ses ancêtres. Ce lieu représente la promesse d’une réunion spirituelle — au-delà de la vie matérielle — un espace d’harmonie — de mémoire et de renaissance.
3 : Le présent actif — la clé du bien vivre
La sagesse spirituelle insiste sur une vérité essentielle : le bien vivre se trouve dans le présent. Chaque instant — lorsqu’il est pleinement vécu — nous actualise et nous relie à notre essence profonde.
Vivre dans le moment présent — c’est cultiver la conscience — la gratitude — et renforcer notre lien avec notre héritage ancestral. C’est dans ce « ici et maintenant » que se construit la véritable paix intérieure.
4 : La réconciliation de l’esprit à travers les rites funéraires
Dans une vision profonde de la spiritualité ancestrale — il est essentiel de se réconcilier avec l’esprit par le biais des rites et rituels des funérailles. Ces cérémonies ne sont pas simplement des moments de deuil — mais des passages sacrés qui nettoient l’âme — permettant à l’éternel de purifier toute haine — blessure ou cicatrice laissée par la séparation.
Selon la tradition afro-pharaonique — lors des funérailles — on retire les viscères des morts — symbolisant la libération de toutes les attaches terrestres — ne laissant au corps que le cœur — le « Poteau Mitan » central de l’amour et de l’héritage spirituel. Ce cœur demeure le symbole du lien éternel — de la puissance de l’amour inconditionnel qui unit les âmes au-delà de la vie physique.
Dans cette optique — les mauvais souvenirs s’évaporent — faisant place à la grâce — un don mystique et naturel.
La cérémonie devient alors un acte de purification — un hommage à la vie et à l’amour — permettant que l’âme se prépare sereinement à sa rencontre avec l’éternel.
Ayibobo ! Que cette compréhension profonde nous guide vers une paix intérieure et un retour à nos racines ancestrales — essentielles pour notre parcours spirituel.
Ayibobo!
27 mai 2025.
Joseph Pierre Léonard
Gangan mesaje / ibo thérapeute
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