LE LIVRE DES AFRO-GENÈSE
CHAPITRE 10

JOUIR DES BIENFAITS DU SOLEIL
Le temps est la mesure – mais le temps n’a jamais eu de temps pour les prévisions des nécessités ni de précipitations pour les circonstances des attentes ou des déceptions – parce que est toujours à son point zéro.
Donc – il n’est jamais trop tard pour nous mettre en route – pour pouvoir agir dans le rythmique de notre agenda.
À savoir que le soleil ne connaît ni la précipitation ni le retard – simplement – il est en route – de même – il demeure toujours actif et effectif.
Car – le soleil ne se laisse jamais impressionner ni contrarier par la menace ou la ténacité des nuages – sachant devant sa constance – l’ombrage des nuages n’est qu’éphémère.
Alors ne nous laissons pas drainer par l’enthousiasme et l’agenda des autres.
Les agitations de l’herbe n’impressionnent pas l’arbre qui s’enracine – qui croître et qui s’enrichit par la sève de sa vitalité intérieure.

Afro-genèse – il revient à nous de nous mettre en position de mesurer – de jauger le rythmique de notre passage sur terre et de nos activités fructifiantes.

Soyons vigilants et fermes – le cycle de notre passage est remplie d’imprévisibilité à affronter et à surmonter.
Nous sommes sur terre entant que des acteurs responsables face aux mystères de la vie – face à notre condition existentielle qui finira par nous introduire en sublimé à la Barrière des éternités.

Dans le Tracé de notre parcours – tenons nos gardes !
Soyons en éveil comme le cobra – comme l’Uranus royal qui s’y tienne sur notre front.
Faisons de notre mémoire historique une sûre référence – un cran de sûreté pour notre tranquillité – afin que la bénédiction du Dieu de nos pères et mères et de nos Loas demeurent sur nous d’éternité en éternité.

Afro-genèse : Vivre et vivons bien – en développant la capacité de neutraliser les obstacles et de renverser les digues qui entravent.
Quand nos frontières – nos terres – nos champs – nos greniers sont convoités – il est temps de nous mettre en branle – s’habillant des âmes – Nanm de la mort à l’unissions pour affronter la mort au prix de la vie et d’affronter la vie au prix de la mort – pour pouvoir jouir des bienfaits du soleil.

Il est toujours regrettable de fuir devant la menace et même regrettable de mourir précoce avant les bourgeons de sa germination.
La vie est un bien précieux qui mérite d’être protégé et c’est Dieu lui-même qui maintient en éveil l’instinct et le génie de notre intelligence – pour développer les tactiques et stratégies de défense.

La guerre n’est jamais une broderie – mais une réalité féroce qui ne connaît pas l’innocence.

Quand c’est la paix – c’est la paix.
Quand c’est la guerre – c’est la guerre.
Et Dieu – jamais au grand jamais – ne viendra servir de bouclier comme gardien protecteur.

C’est le symbole de notre étendard qui annoncera qui nous sommes et de ce que nous sommes capables.

Quand le tsunami approche – ceux qui se mettre à l’abri seront sauvés et ceux qui tiennent témérités – en deviendront des poissons assoiffés – car ils seront noyés – asphyxiés et emportés des flots par la grâce de Dieu.
Soyons responsables et notre vie en trouvera son vrai sens.
Gloire à Dahomey. Gloire à l’Empire.
Ayibobo ! Ayibobo ! Ayibobo !

7 août 1995.
Joseph Pierre Léonard
X Kadha Lumumba
Gangan mesaje / ibo thérapeute
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